La low-tech peut-elle s’appliquer à des industries globales et à des objets de consommation aussi emblématiques que l’automobile ? C’est le défi relevé par un jeune ingénieur mécanicien devenu le surprenant constructeur d’une voiture à la sauce low-tech unique en son genre. Low-tech le film va à sa rencontre.

Gaël Lavaud, un start-uper bordelais qui a fait ses armes chez un grand constructeur automobile, poursuit depuis de nombreuses années un rêve : concevoir le véhicule propre de demain. Mais pour cela, pas question de créer une rupture, il faut plaire au client. Alors il a conçu La Gazelle, une voiture au design épuré, ultra légère et très résistante, qui consomme deux fois moins d’énergie que les véhicules standards disponibles sur le marché. Après avoir sorti trois versions de son véhicule, et essuyé de nombreux revers commerciaux, il a enfin réuni la somme nécessaire pour passer les crash-test et obtenir l’homologation. Dans une zone industrielle proche de Bordeaux, alors qu’il a lancé la production de la première série, il fait visiter à l’un de ses investisseurs ses ateliers de fabrication. La voiture, faite de matériaux composites issus de l’industrie nautique, est assemblée dans des micro-usines en containers.

Les trois quarts de la consommation du véhicule c’est son poids. Par contre, ça demande de remettre en cause tout le système de production lié à l’acier. Or toute l’industrie automobile est bâtie sur le travail de l’acier et sur l’emboutissage des pièces en acier pour faire les châssis. Donc on a un vrai problème de compétences et de savoir-faire internes. Gaël Lavaud.

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Crédit photo : largus.fr

Photo : largus.fr

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